2020 a été fait de complexités humaines à des échelles dépassant toutes les frontières. Elles ont généré un niveau d’anxiété et d’instabilité me laissant sidérée par la crainte même de considérer le jour d’après. Cette peinture incarne cet état. Ici le bas du corps a muté à la façade qualifiant l’immobilité de penser et de bouger. Cette étrange spatialité représente le vertige de cet enchevêtrement mental qui regarde ce pinceau hors de portée et cette poignée qui pourrait s’ouvrir sur un ailleurs.